L’alcool est généralement un accompagnement de la fête, et consommé de manière raisonnable et occasionnelle, il ne devrait pas nous nuire. Mais certaines personnes en boivent pour oublier leurs problèmes, pour supprimer leurs émotions. Toutefois, lorsque l'”anesthésie” cesse de fonctionner, nous constatons que les problèmes ne disparaissent pas et que de nouveaux problèmes peuvent apparaître au fil du temps. Dans le langage courant, nous utilisons indifféremment les mots émotions et sentiments, alors que ces états sont différents. Les émotions et les sentiments changent d’intensité ou disparaissent complètement après un certain temps.
Les humeurs, en revanche, ne disparaissent pas
Les émotions sont simples, intenses et généralement de courte durée. Ils apparaissent spontanément en réaction à un événement – leur fonction est de nous faire savoir que quelque chose est en train de se passer, de nous avertir d’un danger et de nous pousser à des actions spécifiques. Les sentiments sont une version beaucoup plus élaborée des émotions – ils sont eux aussi une réaction à certains événements et donnent l’énergie d’agir, mais ils sont plus durables et plus complexes.
Nos pensées, nos croyances et nos valeurs jouent un rôle important dans leur formation.
Les humeurs, en revanche, ne disparaissent pas. Les humeurs varient ; on peut être d’humeur triste, d’humeur joyeuse, d’humeur joyeuse, d’humeur colérique, etc., mais elles ont toutes en commun le fait que, selon l’humeur dans laquelle nous sommes, nous ressentons plus facilement les émotions qui y sont liées. Les personnes de mauvaise humeur seront irritées par des adversités mineures, dans la bonne humeur, elles seront considérées comme insignifiantes.
Pour atteindre le bien-être psychologique, les gens font diverses choses pour susciter des émotions positives et se mettre de bonne humeur : certains rencontrent des êtres chers, d’autres développent des passe-temps, font du sport, lisent des livres, se promènent dans les bois, s’impliquent dans diverses activités sociales intéressantes ou font un million d’autres choses qui améliorent l’humeur. Cependant, certaines personnes se tournent vers l’alcool pour y parvenir.
Célébrer avec de l’alcool
Pour certains, l’alcool est un remède contre la tristesse, tandis que d’autres l’utilisent pour ressentir encore plus intensément les émotions du moment. Il accompagne les occasions qui évoquent en elles-mêmes la joie, la fierté, l’épanouissement ou le bonheur, à savoir les mariages, les baptêmes, les anniversaires, les promotions au travail, les anniversaires et autres moments agréables. Il intensifie le sentiment de joie et induit parfois une euphorie. Toutefois, il faut veiller à ce qu’elle ne devienne pas indispensable à leurs sentiments.
Un buveur compulsif peut perdre le soutien de ses proches ou avoir des problèmes au travail. En conséquence, les émotions négatives augmentent, la honte, les sentiments de vide et les remords apparaissent souvent.
L’humeur s’aggrave souvent. L’alcool renforce non seulement les sentiments heureux, mais aussi la colère, l’anxiété ou la tristesse. Lorsqu’une personne dont l’humeur n’est pas la meilleure y parvient, il est peu probable qu’elle la transforme en bonne humeur. Elle risque de renforcer les sentiments qu’elle voulait oublier. Dans les cas extrêmes, ils peuvent déclencher des comportements agressifs, par exemple.
Reconnaissez votre état
Les émotions, les sentiments et les humeurs déterminent la qualité de notre vie. Il est donc utile d’apprendre à les reconnaître, à les exprimer de manière constructive, à s’efforcer de susciter des sentiments positifs et à gérer les sentiments négatifs sans recourir à l’alcool. La base de cette approche de la vie est de comprendre que les sentiments ne sont pas une réaction à un événement, mais à notre interprétation de celui-ci. Travailler sur les sentiments, c’est travailler sur la façon dont nous pensons – c’est ce qui peut conduire à une meilleure compréhension des émotions. À l’inverse, examiner ce que nous ressentons nous permet de voir ce que nous pensons vraiment – de nous-mêmes ou d’une situation.